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Les Poteaux Ciel & Blanc
17 août 2014

l’équipe de France féminine troisième de la coupe de monde !

Le XV de France féminin a terminé troisième de son Mondial 2014 à domicile, en battant dimanche l'Irlande (25-18), au stade Jean-Bouin.

Le XV de France féminin a terminé troisième du Mondial 2014 en battant l'Irlande25 à 18, dimanche 16 août, au stade Jean-Bouin de Paris. Il s'agit du cinquième podium des Bleues en sept éditions de la Coupe du monde de rugby féminin. Les Françaises avaient déjà terminé sur la troisième marche du podium en 1991, 1994, 2002 et 2006.

La finale de la compétition, prévue plus tard dans la journée, a par ailleurs permis à l'Angleterre de décrocher la Coupe du monde dames pour la deuxième fois de son histoire en venant à bout d'un Canada timide (21-9), qui jouait sa première finale mondiale. Les Anglaises, déjà titrées en 1994, avaient perdu en finale lors des trois dernières éditions (2010, 2006, 2002) face à la Nouvelle-Zélande.

Lire aussi : la France éliminée de la Coupe du monde

Les Bleues, elles, ne sont jamais encore allées si loin. Cette année, elles ont donc à nouveau perdu en demi-finale du tournoi, dominées par les Canadiennes (18-16), déjà au stade Jean-Bouin, dans ce 16e arrondissement de Paris où évoluent d'ordinaire les rugbymen du Stade français.

Avant leur élimination, elles restaient jusque-là sur trois succès en autant de matchs lors de la phase de poules, à Marcoussis (Essonne), face au Pays-de-Galles (26-0), à l'Afrique du Sud (55-3) et à l'Australie (17-3)

« DES COMPÉTITRICES »

Ce dimanche, leur « petite finale » contre l'Irlande s'est déroulée devant près de 17 000 spectateurs dans cette enceinte qui peut en contenir 20 000. Jamais elles ne s'étaient produites devant autant de spectateurs. Devant un Jean-Bouin habillé de centaines de drapeaux tricolores, comme lors du tournoi des VI nations remporté sur un Grand Chelem par le XV de France, les deux équipes se sont séparées après un match très disputé, où chacune à rendu coup sur coup.

Mais comme en mars, les Bleues ont su trouver une issue favorable et confirmerleur rôle de tête de série pour la prochaine Coupe du monde en 2017. La sélectionneuse des Bleues, Nathalie Amiel, a apprécié ce sursaut d'orgueil : « Je ne suis pas surprise, ça fait un moment qu'on évolue ensemble. On savait que la pilule allait être dure à avaler après le Canada, mais ce sont des compétitrices et elles l'ont montré. Ce n'est jamais facile mais on savait qu'elles allaient rebondir »

La capitaine des Bleues, Gaëlle Mignot (13minute), a ouvert la marque pour la France en laissant le soin à Sandrine Agricole de transformer, avec un brin de chance et un poteau rentrant. Si la demi-d'ouverture avait sans doute encore en tête ses deux manqués face aux poteaux canadiens, le public parisien les lui avait pardonnés et lorsque Agricole sortait sur civière (29e), c'était sous une chaleureuse ovation.

ET JEAN-BOUIN SE LEVA

Malgré le soutien de Jean-Bouin et une très légère avance au score (12-10), grâce à un deuxième essai signé par l'arrière Jessica Trémoulière (31e) sur un beau ballon à l'aile, les Françaises avaient une période de moins bien en fin de première mi-temps et laissaient Grace Davitt filer derrière la ligne et redonner l'avantage aux Irlandaises juste avant la pause (40e).

La 2e mi-temps était alors rythmée d'une succession de pénalités, ponctuée par un essai d'Elodie Guiglion (46e), et ce sont les Irlandaises qui craquaient les premières. La dernière tentative de pénalité infructueuse de Niamh Briggs (72e), qui dévissait encore, marquait un changement de vent favorable pour le XV de France (20-18) dont le cap était maintenu par le pack tricolore.

Et comme pour mieux prouver leur ascendant, sur la dernière action du match les Françaises préféraient jouer l'essai plutôt que de se contenter de la pénalité... Et l'ailière Guiglion, encore elle, confirmait la décision avec un essai (80e) qui faisait se lever Jean-Bouin tout entier.

Un épilogue heureux, donc, pour ces 26 joueuses françaises, toutes contraintes d'avoir un métier à côté du rugby pour pouvoir gagner leur vie, aucune n'étant rugbywoman professionnnelle. « Lundi il y en a qui vont reprendre le travail, on varetrouver nos familles, annonce  la capitaine, Gäelle Mignot. Pendant quelques jours il y a des gens qui vont peut-être nous arrêter dans la rue mais on espère juste qu'il y aura de l'engouement pour les prochains rendez-vous et que ce n'est pas un coup d'épée dans l'eau. »

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